Talent d'Achille from Coeur Cataclysme by Yanarky
Tracklist
2. | Talent d'Achille | 4:06 |
Lyrics
Je suis l'enfant du vent infantilisé par la société de l'argent
Mais faut pas s’fier aux apparences, j’reste dissident
D'argile je suis, de la tête aux talons, comme Achille
J’ai pas toujours le talent, parfois j’suis fragile
Paresseux d’autres fois, loin d’être habile et funambule
J’fume en préambule la vie qui m’étouffe dans ma bulle
Fermée au monde qui m’entoure car effrayé je suis par ces parjures
J’te jure, les injures du système m’oppresse, j’me retrouve parfois dos au mur
Comme un homme prêt à être fusillé de par sa résistance
Hésitant, j’inspire et attend que les balles m’atteigne sans espérance
Mais les soldats ont les yeux bandés, impossible pour eux de m’atteindre
Impossible pour moi d’y rester, de m’éteindre, obligé de les contraindre
A à peine me toucher voir de me libérer, moi le libertaire
Libre comme l’air, mes textes sont le reflet de ma personne
Perçu comme un raté par certains, ils disent que j’suis pas un homme
J’avoue, j’suis humain avant tout, sans frontières et sans patries
Hormis mon esprit libre et déterminé à créer, à résister, comme un pari
Lancé à l’univers, j’suis peut-être pas le prochain élu à l’académie française
Mais j’suis le prochain poète à jouer les Rimbaud, prêt à filer à l’anglaise
Prétentieux ? Je sais ! J’assume mes qualités comme mes défauts
De facto, en mémoire de ces maux qui pèsent sur moi, je laisse en mémo
Un p’tit mot pour dire que je reste votre intime poète slameur
Slamant ses joies, ses peines, son bonheur et son malheur
A qui veut bien l’entendre ; Et toi ? A quoi ressemble ta prose ou ton ver ?
Le mien est rempli de sky pour des visions de butterfly en osmose libertaire
Ça plaira peut-être pas à ma mère que je m’en resserve un, dommage
Mais j’ai bientôt 27 ans et je sais ce qui arrivent aux artistes à cet âge
Les meilleurs s’en vont, dramatiquement, je serai lié aux damnés
Damned ! La damnation éternel du poète commence au stylo et s’arrête à son apogée
Et le mien n’est pas encore arrivé ou presque ! C’est écrit sur la fresque
De mon avenir ; On verra bien à ma mort ceux qui reste
Pour rendre hommage et prendre mon héritage : Des poèmes maudits
Comme si Baudelaire ou Verlaine avaient élu domicile ici
En mon for intérieur ; Tant pis, je fais avec
Même si l’angoisse et la dépression me guette, je reste positif
Sur le qui-vive, je reste au bord des quais, vif, à vivre mon kiffe
Car faut pas s’morfondre, attendre que la mort fronde
Faut s’balader et affronter le monde et tant pis pour l’immonde
C’est le jeu, on est que des pions dans l’infini et l’éternel
Éphémère, dans l’univers, seul, je suis un poète universel
Je fais des livres d’art que j’offre en livre d’or à celles et ceux
Qui savent dire « je t’aime », car les poèmes sont pour eux
Oui eux qui crient tout leur amour à ceux qui n’entendent pas
Tel est le combat